PrestaShop ou Shopify

La chute de PrestaShop face à Shopify

Vous savez quoi ? La semaine passée j’ai été tourmenté… Face à l’explosion de Shopify, je me suis demandé si vraiment c’était l’élu et qu’il fallait faire un pivot vers cette solution (ou alors, prendre le risque de sombrer comme l’entreprise Kodak).

Il y a quelques jours j’ai échangé par Skype avec quelques collègues qui m’ont fait part de leur inquiétude face à Shopify, car cette plateforme e-commerce prend beaucoup de part de marché et fait une progression fulgurante. Vous pouvez regarder la courbe dans Google Trends l’évolution est juste folle.

PrestaShop c’est 200’000 boutiques dans le monde VS Shopify 2’800’000 selon Storeleads (voir détail dans ma vidéo). Quand j’ai vu ça, je me suis dit « OK » on ne peut pas nier les faits, Shopify est une solution e-commerce à succès.

J’ai ensuite retourné internet dans tous les sens pour me faire une idée si vraiment Shopify était le Messie tant attendu. Enormément de grandes marques et de grands groupes l’utilisent et aussi pleins de TPE et PME… Vu les chiffres, il ne faut pas se voiler la face… ça doit être forcément bien.

Bon comme je suis un peu à la bourre, je ne vais pas vous faire une détablature sans fin, voici un résumé compact de ce que je pense sincèrement.

Shopify : 3 points positifs

  • Les thèmes sont très beaux & l’UX design TOP.
  • Facilement personnalisable, même pour des novices.
  • Stable & fiable, scallable et sans mise à jour.

Shopify : 3 points négatifs

  • La boutique ne vous appartient pas.
  • Les plugins nécessitent des abonnements et ça douille.
  • Dépendance à l’API pour de la personnalisation avancée.

Dans ma vision du futur, il est pour moi impensable de confier le socle de son business à un tiers comme Shopify. Vous n’avez aucune emprise sur cette société. Même si Shopify est offre des possibilités de personnalisation avancées, ça reste un grand terrain vert avec un grillage autour.

En résumé, ça sera sans moi…

Bonne continuation cow-boy ! Content de t’avoir connu…

13 commentaires sur “La chute de PrestaShop face à Shopify”

  1. Le pb de prestashop c est qu ils ne savent pas où ils vont. Le programme partenaire est un bordel sans nom et surtout Shopify te rémunère si tu leur apportes des clients vs prestashop qui demande à ce que l’on paye des formations si on veut devenir partenaire. Autant dire que toutes les petites agences préfèrent
    Shopify.

    1. A mon sens, il faut regarder « la finalité » (la praticité / efficacité pour le client), car les programmes partenaires et conditions tierces peuvent changer du jour au lendemain sans qu’on ait notre mot à dire.

      Personnellement je ne prendrais pas une solution e-commerce en fonction du comportement de celle-ci avec les agences.

  2. Bonjour Germain,
    Un jour, j’en ai eu marre des bugs de Prestashop et de sa complexité à les résoudre, j’ai voulu donc migrer sur Shopify, ce n’est pas donné, mais je comprends vu le taff qu’il y a à faire.
    J’en suis vite revenu :
    – Le gros point noir, c’est que l’on n’est pas totalement maitre à bord.
    – Trop cher, pratiquement tous les modules (applications) que je pouvais avoir gratuitement sur Prestashop sont payants avec abonnement. Des trucs comme Packlink et autres…
    – Le module à facette est très sommaire sur Shopify. Surtout quand on a beaucoup de variantes de produits, il faut payer pour avoir d’autres fonctionnalités.
    – Ils se prennent à chaque vente un pourcentage.
    – J’ai voulu reprendre le thème Warehouse, le même que j’avais sur Prestashop pour m’y retrouver. Tu parles ! On ne peut quasiment rien changer, mis à part l’endroit des blocks.
    On peut modifier le code du template pour, par exemple, ajouter un champ de texte. Mais c’est toujours risqué. Ils ont tout de même pensé à ce que l’on puisse dupliquer son thème avant de faire des manips.
    Pour les grosses structures, je dirais : OUI
    Pour le dropshiping : OUI Avec un produit
    Pour les micro-structures : NON
    Je suis donc de retour chez Prestashop avec tous ces bugs. Je suis d’accord avec toi pour qu’ils simplifient, sinon, ils vont se retrouver comme Magento qui est indigeste.
    Merci pour ta vidéo,
    Armand

    1. C’est intéressant d’avoir ce retour d’expérience Shopify, pour PrestaShop il aussi possible de réduire les sources de bugs en réduisant aussi les fonctions / modules tiers.

  3. Bonjour,
    Super vidéo qui laisse tout de même à réfléchir. Comme la majorité ici je pense que être proprietaire de sa boutique est primordial.
    Mise à part quelques grosses structures sur shopify …Es ce que la majoritée serait pas dû à des boutiques drop shopping ( ou trés petit artisant ) à moins de 10 produits ? Ce qui expliquerait ce gros chiffre ? ( ce qui conforterais je pense à bien rester sur prestashop )
    Meilleures salutations

    1. J’ai pas analysé en détail, j’ai l’impression qu’il y a une bonne mixité…

      Pour une entreprise « solide », poser son business dans un système « cloud e-commerce » est pour moi une aberration.

      Mais cela dépend de notre éducation, vision à long terme…

  4. Passer par du SaaS est à la mode.
    Mais, dernièrement, beaucoup d’utilisateurs ont découvert un visage du SaaS peu reluisant.
    Je m’explique.
    La SaaS se lance, pleins de fonctionnalités, des coûts intéressants, des négociations possibles, tout est beau.
    Le SaaS cartonne, augmentation des prix, pseudo ristourne pour les anciens qui disparaissent rapidement, obligation de suivre les choix du SaaS ou de quitter la solution (difficilement).
    En gros, dans le cas de Shopify, vous n’avez pas une boutique, mais un simple corner shop dans une grande galerie marchande, le jour où cette galerie décide d’une politique différente, vous serez pieds et poings liés.
    Mais il est vrai que lancer un commerce de cette manière est toujours plus rapide.
    Mais, tout bon commerçant sait qu’à vouloir aller vite, on laisse des plumes sur le bord de la route et que corriger les mauvais choix du départ coutent beaucoup plus que de prendre son temps à construire tout cela proprement et de manière indépendante.
    S’il est facile de déménager de serveur, il est très complexe de basculer d’une solution à une autre.

    1. C’est trop la prise d’otage… on ne peut que suivre la direction de la maison mère et plier à n’importe quel « vice » ou changement de tarification.

      Cela plaira à certains, mais pas vraiment mon kiff…

  5. Bonjour Germain,
    A propos de la comparaison PrestaShop/WooCommerce, j’utilise les deux et effectivement Presta étant construit sur la boutique, la connexion du site avec la gestion commerciale d’une entreprise, pour du B2B par exemple, s’effectue sans passer par des modules complémentaires (plusieurs centaines d’euros/an) nécessaires avec WC. Par contre WC côté visuel s’adapte automatiquement au thème WP et est entièrement paramétrable pour faire aussi bien sinon mieux que Spotify.
    Aussi il me semble qu’il manque un élément dans ton comparatif. Et bien sûr c’est… l’IA.
    Et elle est déjà intégrée dans un plugin que j’ai découvert il y a quelques mois WPBoutik.
    Le principe. Un mix entre WC et Spotify. Comme pour WC, on installe un WP avec un thème sur son hébergement (en un clic maintenant), on télécharge l’extension et c’est tout.
    La boutique n’est pas présente sur le serveur du site mais sur celui de WPBoutik. Mais là il y a une bonne raison.
    Plus de descriptif du produit à rédiger, d’image à créer, à rechercher, à retoucher, à télécharger; tout est généré par l’IA.
    Autrement comme d’autres la boutique est complète elle gère tout : produits, cartes cadeaux, paniers abandonnés, expéditions, facturation, stocks, imports depuis d’autres CMS… Même le paiement est intégré et gratuit, aucun abonnement ni commission !
    Côté présentation c’est pratiquement illimité : disposition, police, couleurs, tailles et format des images…
    Côté technique, développé en France avec React et Lavarel. C’est du off header qui vient s’intégrer dans les pages du site en conservant le header et le footer.
    Je n’ai aucun intérêt ni lien avec ce plugin mais il m’a impressionné tant il est simple et efficace pour bien répondre aux besoins d’un marchand.
    Et je dirai même effrayé car si l’IA s’invite dans l’administration des boutiques il va devenir très vite indispensable de la proposer à nos clients et comment ? L’embarquer dans un CMS comme Presta ou WC, nativement ou via plugin ? Que les hébergeurs la mettent à disposition (cela pourrait toutefois leur permettre de revaloriser leurs abonnements et donc les motiver) ? De toute façon l’indépendance de la boutique semble se terminer… Restons vigilants !

    1. Il est vrai que l’IA peut aider à effectuer des tâches et à automatiser…

      En ce moment je vois surtout un appauvrissement, du web.

      On crée du contenu vite fait pour « plaire à Google et espérer ranker »… on met un « ChatBot » (qui répond jamais juste) pour économiser un employé.

      Vite on augmente le contenu des fiches produits avec un « blabla random » et forcer la densité de mots clés

      L’IA offre plein d’avantages, mais y’a trop de forcing sur le contenu.

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